Paris Peace Accords 23 Oct. 1991

Thursday, April 3, 2014

Semaine du Cambodge au SiLo de Montoire

Loir-et-Cher - Montoire-sur-le-Loir - Festival

Semaine du Cambodge au SiLo de Montoire

La Nouvelle Republique | 1 Avril 2014


Plongée dans la sensibilité d'un pays dont les hauts, et les bas dramatiques, n'occultent pas la spécificité de la civilisation. - Plongée dans la sensibilité d'un pays dont les hauts, et les bas dramatiques, n'occultent pas la spécificité de la civilisation.
Plongée dans la sensibilité d'un pays dont les hauts, et les bas dramatiques, n'occultent pas la spécificité de la civilisation.

Théâtre, danse, exposition, cinéma et rencontres, la compagnie Chaplin/Auxenel plonge son public jusqu’au 6 avril au cœur de la culture cambodgienne.


Avec Jean-Baptiste Phou, on a travaillé pour monter sa pièce, se souvient Jacques Auxenel, codirecteur de la cie Auxenel/Chaplin. 

«Cambodge, me voici», plaît au consulat français à Phnom Penh autant qu'à la Reine Blanche à Paris.



«Puis Jean-Baptiste s'est attelé à une adaptation du roman de Soth Polin, l'Anarchiste. Je m'attendais un peu à quelque chose de bien, mais alors là ! C'est d'une justesse extraordinaire, avec la capacité de fondre entre elles plusieurs disciplines artistiques.»

La trame : Virak, journaliste politique cambodgien exilé à Paris, est persuadé d'avoir favorisé la prise de pouvoir des Khmers rouges. Il le vit comme un enfer. Entre théâtre, vidéo, musiques originales et chorégraphie, Jean-Baptiste et la danseuse Élisabeth Bardin, nous entraînent dans un voyage entre le Cambodge et la France, le passé et le présent, la raison et la folie.

> Mardi 1er avril. 19 h 30 : bande-annonce/ouverture du festival (entrée libre), vernissage de l'exposition, et cocktail ; 20 h : « Danse des souhaits », par Amara Prum, classique qui accompagne traditionnellement les grandes occasions. Par une pluie de pétales, la danseuse répand bonheur et prospérité sur le public. 20 h 30 : projection de «Cambodge, me voici» de Jean-Baptiste Phou. Quatre femmes attendent au consulat du Cambodge à Paris. Échanges haletants, déchirements, connivences et amusements quant à leurs expériences d'intégration.

> Mercredi. 20 h 30, cinéma, «L'Image manquante » de Rithy Panh. Son enfance bascule dans l'horreur le 17 avril 1975, jour de l'arrivée des Khmers rouges dans la capitale. Film primé «Un certain regard» Cannes 2013, et premier film cambodgien nominé aux Oscars.

> Jeudi. 20 h 30 : L'Anarchiste ; 22 h : repas cambodgien.

> Vendredi. 20 h 30, l'Anarchiste ; 22 h, repas.
Samedi. 19 h, projection de «L'Absence» de Mathieu Pheng (entrée libre). A travers le regard de sa famille restée au Cambodge, le réalisateur franco-khmer découvre un Cambodge tourné vers l'avenir bien que profondément marqué par son histoire. 20 h 30, «Racines» de Kim Lay Ley, Élisabeth Bardin et Rotha Tuy. Rencontre de trois danseurs qui partent de la forme classique de la danse khmère pour la revisiter selon leur propre style : contemporain, hip-hop et modern jazz. 22 h, repas.

Dimanche. 14  h, initiation à la danse classique khmère par Amara Prum (entrée libre). 16 h «Swinging Phnom Penh», film d'Éléonore Sok et Damien Rouzaire. Au-delà des années de guerre et un génocide, un autre Cambodge existe (70 % de la population a moins de 30 ans). Encore pauvre mais dynamique, où la culture renaît. 17 h, L'Anarchiste. 18 h 30 : clôture, rencontre avec les artistes (entrée libre).


 Exposition

Tableaux de Tor Vutha et Bo Rithy, de l'ONG Phare Ponleu Selpak à Battambang, photographies de François-Xavier Autric.

Voilà des approches diverses pour ressentir un pays lointain et en renouveau, sans l'exonérer des moments de folie dramatique où les crânes s'empilaient sur les crânes.


Pratique


> Tarifs suivant les spectacles compris entre 4 et 18 €. Pass pour tout le festival : 35 € (nominatif, accès à tous les spectacles le nombre de fois souhaité). Repas sur réservation : 14 €

> Renseignements et réservations:

tél. 02.54.85.15.16.
Le SiLo, avenue du Dr-Jeulain., à Montoire.




No comments:

Post a Comment